Bibliographie berbère générale

 

L'interrogation est possible selon plusieurs critères : AUTEUR, PAYS, DIALECTE, MOTS-CLÉS, NOM PROPRE, ANNÉE

On peut indiquer ces éléments les uns à la suite des autres dans la recherche. Exemples :

- Chaker diachronie 1994
- Prasse 1998
- Stumme chleuh

1 Résultat(s) trouvé(s)
Lexèmes et oppositions phonologiques de la tamahaq tahaggart., 1982
Auteurs secondaires : SENGHOR (Léopold Sédar), préf.
Dialecte : TOUAREG
Ville, éditeur : Dakar , Les nouvelles éditions africaines.
Pagination: 273 p.
Autres : AHAGGAR
Compte rendu : Recherche étrange et assez impénétrable. L'ouvrage se veut une étude très fouillée, de la morphologie verbo-nominale du touareg, à partir des matériaux de Ch. de Foucauld (que l'auteur s'obstine à orthographier avec un "T"). La quantité de travail déployé pour aboutir aux présentations, très arides, proposées est certainement considérable : des pages entières de tableaux, de listes de formes sans la moindre ligne de texte constituent la majeure partie de l'ouvrage. Mais l'auteur ignore tout de la bibliographie berbère (pas un seul titre cité), des concepts descriptifs et de la terminologie de ce champ de spécialité. L'approche, la terminologie sont donc très personnelles et semblent résulter de la référence aux études classiques, à certains domaines de l'africanisme, et d'emprunts assez approximatifs à la linguistique. De façon générale, aucun concept fondamental n'est défini, et l'auteur emploie un système d'abréviations assez déroutant. De nombreuses formulations laissent perplexe. Par exemple (entre cent) : p. 8 "Un morphème de dérivation est grammatical lorsqu'il n'est que vocatif, mais c'est aussi un augment phonique et s'il est lié à la dérivation sémantique, il y a bien opposition phonologique distinctive et systématique."..." ; p. 9 "Les morphèmes dérivatifs... ne peuvent être considérés comme des phonèmes..." L'auteur a manifestement des définitions très particulières des notions les plus fondamentales de la linguistique : phonème, pertinence... et, malheureusement, il ne les explicite jamais. Le Marquis de Tressan n'écrit apparemment pas pour être lu et compris par les principaux intéressés : les linguistes berbérisants et généralistes.